lundi 11 octobre 2010

"Ta gueule, je suis heureuse."



Parfois on se dit que tout est fini, les minuscules petites fourmis qui bâtissaient notre monde n'existent plus, et plus rien ne nous raccroche à cette stupide réalité qu'est la vie. On voudrait tout envoyer en l'air, foutre au feu ces petites feuilles de papier sur lesquelles étaient écrits tous nos souvenirs. Mais parfois, on se dit qu'en fait, c'est pas si mal la vie sur cette planète, même avec toute ces merdes qui rodent autour de nous et encrassent nos poumons de leur vapeurs souillées. Mais il suffit d'un rien pour refaire battre ce petit cœur qui squattait à l'intérieur et lui redonner l'envie d'exister.

Il a suffit d'une journée, d'une parole, d'un garçon.

Ma vie a changé, en bien. J'ai de nouveau l'envie d'avancer et de croire en mes rêves. Écrire jusqu'au bout de la nuit m'est de nouveau possible, encore et encore. Ranimer les sens et faire sortir tout çà. Parce qu'on a toujours besoin de parler, de dire ce que l'on pense, où même les choses les plus insignifiantes qui nous passent par la tête. Comme peut être ce texte, qui sait? La vie avance, encore et encore, les doigts bougent sur le clavier, de plus en plus et de plus en plus vite. Les mots sortent et s'alignent avec amour, formant de jolies petites phrases, et envoyant des milliers de "Je T'aime" à celui qui en est le seul bénéficiaire.

Le tournant de la vie ne prévient jamais, mais si on sait le prendre correctement, on peut connaitre la bonne façon de dompter cette chienne de vie, et avec un sourire mesquin sur le visage, lui dire "Ta gueule, je suis heureuse."

Aucun commentaire: