lundi 11 octobre 2010

"Ta gueule, je suis heureuse."



Parfois on se dit que tout est fini, les minuscules petites fourmis qui bâtissaient notre monde n'existent plus, et plus rien ne nous raccroche à cette stupide réalité qu'est la vie. On voudrait tout envoyer en l'air, foutre au feu ces petites feuilles de papier sur lesquelles étaient écrits tous nos souvenirs. Mais parfois, on se dit qu'en fait, c'est pas si mal la vie sur cette planète, même avec toute ces merdes qui rodent autour de nous et encrassent nos poumons de leur vapeurs souillées. Mais il suffit d'un rien pour refaire battre ce petit cœur qui squattait à l'intérieur et lui redonner l'envie d'exister.

Il a suffit d'une journée, d'une parole, d'un garçon.

Ma vie a changé, en bien. J'ai de nouveau l'envie d'avancer et de croire en mes rêves. Écrire jusqu'au bout de la nuit m'est de nouveau possible, encore et encore. Ranimer les sens et faire sortir tout çà. Parce qu'on a toujours besoin de parler, de dire ce que l'on pense, où même les choses les plus insignifiantes qui nous passent par la tête. Comme peut être ce texte, qui sait? La vie avance, encore et encore, les doigts bougent sur le clavier, de plus en plus et de plus en plus vite. Les mots sortent et s'alignent avec amour, formant de jolies petites phrases, et envoyant des milliers de "Je T'aime" à celui qui en est le seul bénéficiaire.

Le tournant de la vie ne prévient jamais, mais si on sait le prendre correctement, on peut connaitre la bonne façon de dompter cette chienne de vie, et avec un sourire mesquin sur le visage, lui dire "Ta gueule, je suis heureuse."

lundi 8 mars 2010

Intouchable et incrédible... Que dire de plus?


La neige, les nuages.
Quelque part, je voudrais m'évader de cet environnement délabré, toute cette poussière qui s'infiltre dans nos poumons pour se loger bien au chaud. Je voudrais fuir cette réalité qui dit que Toi+Moi n'est pas égal à nous deux. Celle qui depuis un moment me montre tout un tas de choses que l'on pourrait qualifier de "jolies" et qui désormais, me crache à la gueule en me riant au nez. Stupide raison qui reprend le dessus.
Ce grand champs fleuri qui me berce depuis peu n'est autre que le cuir chevelu qui entoure un crâne, un cerveau, plein de rêves plus improbables les uns que les autres. Mon cerveau?
Tant d'incompréhension dans un si petit espace, un espace qui brûle petit à petit, peut être à cause du soleil qui tappe un peu trop fort.

C'est dans ces moments qu'on voudrait être plus fort, peut être quelqu'un d'autre. Absorber une de ces subtiles substances, et se retrouver comme popaye, aussi fort qu'on en devient intouchable. Intouchable et incrédible... On voudrait dire merde à la vie, lui lancer des pierres jusqu'à ce qu'elle ne se relève plus. Au fond, elle ne représente pas grand chose. Juste une connasse qui est là pour te faire chier jusqu'à la fin de tes jours. Et oui, car la vie n'est pas rose c'est bien connu. Elle n'est même pas colorée.

Ce texte est sans doute aussi délabré que ce blog, fait de phrases qui ne veulent sans doute rien dire, mais il est bien là et on peut en voir la couleur.

vendredi 5 février 2010

Gribouillis et confétis



Quelques petits gribouillis, histoire de combler un peu les vides, histoire de rendre ces pages un peu moins répulsives. La vie est parfois faite de bons comme de mauvais moments.


Les bosn sont généralement ceux où je passe des heures à faire ce genre de choses, dessiner jusqu'à en avoir mal au poignet, avec du crayon un peu partout sur la figure.


Je me prend un peu pour ces hommes qui travaillaient dans les mines et qui revenaient la figure toute noire. Sauf que moi je vais dessiner XD.

mercredi 3 février 2010

La tendance est une perversion qui vous ronge jusqu'au plus profond de vos os.

Les poupées de cire ne vivent pas. Pourquoi rêver un jour d'être comme toutes ces petites brindilles, aussi fine qu'une feuille de papier, aussi large qu'une allumette? La mode de nos jours est à la maigreur, moins tu as de poids, plus tu es jolie. Tu parles.
Elles font peur, de petites poupées de cire, manucurée parfaitement, portant des lunettes à la Britney. Elles marchent avec un balai dans le cul, sur des talons de deux fois leur taille. Elles se croient belles, meilleure que la normale en tout cas.
Mais c'est tellement vu que ça en devient banal. Aussi banal que c'en est navrant.

La tendance est une perversion qui vous ronge jusqu'au plus profond de vos os.

Préférer la différence est-il un drame? Dans la cour de récré, jouer tout seul à chat perché, au lieu de rester avec le comité de barbie. La différence c'est rester vivant. Ne laisse pas ton corps mourir en lui injectant cette dose de banalité. Donne lui plutôt un once de douceur, mélangée à ta petite touche personnelle, et tu verras que dans quelques années, les poupées de cire auront disparu, subtil remplacement, et ne laisseront pas de traces de leur passé, tant elles auront été copiées.

Ouverture de Dernière Morsure

Hum... Un jour comme un autre, un jour insignifiant. Un jour pourtant où quelque chose change, un jour où y a du nouveau.
Je crée ce blog, j'y mettrai un peu tout, dessins, paroles, photos.
C'est en ce 03/02/10 que je vous offre ces quelques pasges souillées de mes mains, de mes pensées.